Catherine Gagneux

Je travaille actuellement à mettre en avant les liens historiques entre l'Irlande et la Normandie

Qui suis-je :

Je suis Catherine Gagneux, Consule Honoraire de France en Irlande pour la province de Connacht et le Donegal et je représente bénévolement les services du Consulat pour les Français résidents et de passage. Je représente aussi l’Ambassade et les intérêts de la France et des régions que je couvre en Irlande en organisant des échanges et des rencontres. J’ai découvert l’Irlande pour des vacances avec ma meilleure amie la première fois en 1990, en auto-stop. On n’y connaissait rien à part U2 et les conflits avec l’Irlande du nord, et j’ai adoré tout de suite : les paysages, la culture… Ensuite, dans ma vie étudiante, un de mes stages m’a conduit à rester un mois à Dublin. Et lorsqu’en 1992, ils ont élu une femme pour être présidente, même si le titre était honorifique, cela a été un déclic. Après plusieurs expériences, à la sortie de mes études, j’ai trouvé une entreprise à Galway, un centre d’appels dans lequel j’ai très vite évolué. Puis j’ai rencontré un Irlandais qui est devenu mon mari et je n’ai plus quitté l’Irlande. Sauf pour revenir en vacances !

La Normandie et moi :

Quelques ancêtres normands de Saint-Fraimbault et de l’Orne et une préférence gourmande pour les spécialités normandes surtout à base de pommes qui étaient très présentes et appréciés dans nos repas de famille. Je pense à la tarte aux pommes, au sorbet aux pommes, à l’escalope de veau à la crème, au lapin au cidre, au pommeau et au calvados… Avec mon mari, on a adoré Bayeux, la Tapisserie, mais aussi la ville en elle-même. J’aime aussi les paysages normands, les bâtiments et tout l’historique lié à la Seconde guerre mondiale. J’adore également les œuvres impressionnistes et les nombreux peintres de l’époque. La prochaine fois que je reviendrai en Normandie, j’irai sûrement voir la maison d’Erik Satie à Honfleur, c’est un compositeur que j’aime beaucoup.

Mon rôle d’ambassadrice :

En tant que Consule, j’aime mettre en valeur la richesse et la beauté de notre patrimoine français en général. En ce qui concerne la Normandie, j’ai participé à la mise en place d’un nouveau jumelage entre Granard (Longford) et des communes de Rouen Est. Notamment parce qu’il y a une motte normande qui date de l’époque de l’invasion en Irlande. Je travaille aussi actuellement à mettre en avant les liens historiques avec la Normandie ainsi que réfléchir à célébrer les initiatives de paix et de dialogue autour du 6 juin. J’ai découvert à la radio par exemple l’histoire de l’hôpital irlandais installé à Saint-Lô après le Débarquement. J’aimerais beaucoup valoriser tout cela.